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L'Institut Océanographique
L’Institut océanographique est une fondation de droit privé, reconnue d’utilité publique. Il a été créé en 1906 par Albert Ier, prince de Monaco.
SAS le Prince Albert 1er (1910)
Sa mission : faire connaître l’océan
Son but est de faire connaitre l’océanographie et de développer la connaissance de l’océan. Parmi ses moyens d’action : la muséologie, la pédagogie et les aquariums, des publications, une bibliothèque, des enseignements et des conférences de vulgarisation.
Deux établissements, deux directeurs
À Paris, l’Institut océanographique proprement dit, siège de la Fondation. Ses activités en font un lieu d’accueil pour tous ceux qui s’intéressent à la mer et un lieu de rencontre pour les étudiants et les chercheurs.
Sur le rocher de Monaco, le Musée océanographique. Conçu par le prince Albert Ier pour abriter ses collections et poursuivre ses recherches, il est célèbre pour son cadre prestigieux et ses collections historiques. Ses aquariums en font un pôle d’attraction de notoriété internationale.
http://www.oceano.org -
Océans et Côtes
70% de notre planète bleue est recouverte par les océans et les mers.
Pendant des siècles, l'humanité a considéré que l'océan était une ressource inépuisable, à même de nous nourrir et d'absorber nos déchets sans discontinuer. -
Erika : le juge prendra-t-il en compte le préjudice écologique ?
Lors d’un réquisitoire sans concessions, le parquet de Paris a demandé que les peines maximales pour « pollution maritime » soient infligées au groupe Total. Au-delà de ces sanctions, l’enjeu du procès consistera également à reconnaître la notion de « préjudice écologique ». C’est désormais au juge qu’il appartient de créer une jurisprudence inédite en France et d’affirmer un nouveau droit environnemental.
A l’issue des 3 mois d’audience du procès de l’Erika, des peines maximales, et donc exemplaires, ont été requises par le Parquet. Le délit de "pollution par imprudence et négligence" se traduit par deux amendes de 375 000 euros, l'une contre le groupe Total SA et l'autre contre la société de classification Rina. Contre l'armateur du navire Giuseppe Savarese et son gestionnaire Antonio Pollara, 75 000 euros d'amende ont été requis pour chacun ainsi qu’un an de prison avec sursis pour le délit de "mise en danger de la vie d'autrui". Le capitaine Karun Mathur, absent à l’audience, écope pour sa part de 10 000 euros d'amende.
Au-delà de la sanction économique, les enjeux de ce procès sont considérables tant au plan de la reconnaissance du préjudice subi par les parties civiles qu’au plan de la création du droit environnemental. Sur ce point, le réquisitoire de la procureure Marjorie Obadia est clair. « Nous venons demander que le tribunal fasse jurisprudence, qu’il dise le droit et le fasse appliquer », a-t-elle affirmé devant le tribunal. « Faire jurisprudence, c’est venir affirmer que ce délit environnemental est opérant pour réprimer les fautes qui sont à l’origine de cette catastrophe écologique, c’est dire que ce Tribunal est fondé à dégager les responsabilités pénales et lutter contre cette volonté toujours affirmée de dilution des responsabilités et d’externalisation du risque. Ce n’est certes pas la 1ère fois que nos côtes sont souillées, mais en revanche c’est la première fois qu’une juridiction pénale est saisie sur des pollutions accidentelles ».
« Construire la jurisprudence française »
C’est donc, également, la première fois qu’un juge a l’opportunité de créer une nouvelle jurisprudence environnementale, à travers deux principes : celui du préjudice écologique et celui du « vivant non commercial », plaidé par l’avocat de la LPO, François Xavier Kelidjian. L'enjeu est de taille, car en reconnaissant l’existence juridique du « vivant non commercial », le juge Parlos créerait une première historique en consacrant juridiquement le respect de la biodiversité. Selon Maître Ferré, l’autre avocat de la LPO, le naufrage de l’Erika , qui a entraîné la mort de150 000 oiseaux, demeure aujourd’hui la plus grande catastrophe ornithologique au monde. « Jamais une marée noire n’aura provoqué une telle hécatombe. Le naufrage a eu des conséquences écologiques qui ont vocation à être réparées » a-t-il plaidé avant de conclure : "vous avez l'occasion de faire évoluer la chose plus rapidement que le temps du législateur." Me Thomas Dumont, avocat du département du Morbihan, a lui aussi invité les juges à participer à la "construction de la jurisprudence française".
« Préjudice écologique et souffrance sociale »
C’est sur la notion de préjudice écologique que se fondent les collectivités locales, depuis le début du procès, pour revendiquer au total, 150 millions d’euros de dommages. Elles plaident également un préjudice moral et une atteinte à l'image -par crainte d'entacher un peu plus leur réputation, aucune commune bretonne n'a osé s’exprimer lors du procès-. « L’atteinte à l’intégrité de l’environnement a engendré une souffrance morale », a souligné Jean-Pierre Mignard, l’avocat des 3 régions concernées. Le dommage écologique se conçoit comme le préjudice moral d'une atteinte au patrimoine naturel. Il ne peut s'entendre qu'à travers un préjudice humain. C'est une souffrance sociale", a –t-il ajouté en demandant 30 millions d’euros pour chacune des régions. Au total, les parties civiles, au nombre de 110, réclament au total un milliard d'euros, dont 153 millions exigés par l'Etat. Enfin, Marjorie Obadia a clairement affirmé dans son réquisitoire sa volonté de lutter contre les pratiques de dilution des responsabilités et « d’externalisation constante du risque », sur lesquelles se sont appuyés les accusés. « Face à la complexité du transport maritime international, complexité technique, géographique, fiscale et économique, je veux revenir au B-A BA de la responsabilité pénale », a-t-elle ajouté, faisant allusion aux multiples débats et aux 50 rapports d’experts qui ont occupé le procès pendant plusieurs semaines.
Les audiences doivent s’achever le 13 juin. Elles sont consacrées d’ici là aux plaidoiries de la défense avec, notamment, les avocats de Total, du Rina (société de classification), et de Panship (gestionnaire du navire).
Source : Véronique Smée
Mis en ligne le : 05/06/2007
http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=109795&newsletter=ok&cat=article_entreprise -
Une baleine dans les eaux argentines
01/06/2007 05h38
Une baleine dans les eaux argentines
©AFP/Archives - Juan MabromataANCHORAGE (AFP)
Le Japon, chef de file des pays favorables à la reprise de la chasse à la baleine, a renoncé jeudi à obtenir une dérogation au moratoire qui protège les cétacés et menacé de quitter la Commission baleinière internationale (CBI) qui a achevé ses travaux en Alaska.
Le Japon, qui pratique déjà la chasse dite "scientifique" à la baleine, souhaitait également obtenir le droit pour certaines de ses communautés côtières à la chasse dite "de subsistance".
Devant les réticences d'une majorité des 75 pays membres de la CBI, il a finalement renoncé à mettre aux voix sa proposition.
Pour être adoptée, la proposition japonaise avait besoin de l'approbation des trois quarts des 75 pays membres de la CBI.
"Il existe une vraie possibilité que nous revoyons au plus haut niveau notre rôle au sein de la CBI et cela inclut un retrait de l'organisation et la mise en place d'une nouvelle structure", a dit Akira Nakamae, un haut responsable de la délégation japonaise. Le Japon pourrait entraîner dans son sillage le départ d'une trentaine de pays membres, selon des délégués présents à Anchorage.
Le Japon, numéro 1 de la chasse à la baleine
©AFP/InfographieLe Japon est, avec les Etats-Unis, le principal contributeur de la CBI.
L'archipel est à la tête des pays qui font campagne pour une remise en cause du moratoire sur la chasse commerciale à la baleine depuis qu'il est entré en vigueur en 1986.
Le moratoire autorise, selon des quotas précis, les chasses à vocation "scientifique" et de "subsistance" pour certaines communautés.
Le Japon et, depuis 2003, l'Islande sont les deux seuls pays à avoir des programmes de chasse "scientifique". Le Japon a entrepris la chasse "scientifique" dès l’entrée en vigueur du moratoire en 1986 et tue environ un millier de baleines par an sous couvert de ce programme.
Cette année, le Japon faisait valoir que quatre de ses communautés côtières ont le droit de chasser la baleine dans le cadre de la chasse dite "de subsistance", au titre de la dérogation dont bénéficient déjà des populations autochtones de l'Alaska (Inuits), de Sibérie orientale (Chukotka) et des îles Saint-Vincent et Grenadines.
Le Groenland (Danemark) a obtenu jeudi, à une courte majorité, le droit pour ses populations autochtones de poursuivre également la chasse à la baleine dans le cadre de la chasse "de subsistance".
Les opposants à la proposition japonaise de chasse "de subsistance" affirmaient qu'il s'agirait en fait d'accorder un quota commercial. Le Japon de son côté soutenait que la chasse et la consommation de viande de baleine font partie de ses traditions culturelles et culinaires.
Le Japon ne devrait pas renoncer à son intention, vivement contestée par les organisations écologistes, de tuer cet été 50 baleines à bosse.
A l'ouverture de la conférence, le Japon avait proposé de renoncer à cette chasse aux baleines à bosse s'il était autorisé à pratiquer la chasse de subsistance. Cette demande a été rejetée notamment par les Etats-Unis, l'Australie et la Grande-Bretagne.
Les partisans et les opposants à la chasse sont quasiment à égalité au sein de la CBI mais cette année les antichasse ont une légère majorité.
Le Japon, la Norvège et l'Islande sont favorables à la reprise de la chasse. Les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l'Australie défendent le maintien du moratoire.
L'année dernière, la réunion annuelle de la CBI s'était achevée avec une percée du Japon qui avait réussi à mettre à mal le moratoire en faisant adopter à une faible majorité une motion non contraignante indiquant que le moratoire n'était "plus nécessaire", que les baleines déciment les poissons et que les ONG actives en la matière représentent une menace. -
La plaisance se met au moteur hybride
Lagoon, la branche catamarans du groupe Bénéteau, lance un moteur électrique de série sur ses voiliers.
La plaisance se laisse gagner par le thème de l’écologie. Le constructeur de catamarans Lagoon, filiale de Bénéteau, lance ainsi son premier voilier de série équipé d’une motorisation hybride. Le Lagoon 420 sera mis à l’eau en septembre. Il sera équipé d’un moteur électrique ainsi d’un moteur diesel traditionnel. Le principe est le même que pour l’automobile, à l’image des Toyota Prius qui sont de plus en plus nombreuses sur nos routes. Quand il tourne, le moteur à essence recharge les batteries du bord. Dès que celles-ci sont rechargées, le moteur électrique se met en route et prend le relais. Seulement, à la différence d’une voiture, le bateau est également en charge lorsqu’il évolue sous voiles grâce aux hélices placées sous la coque ainsi que lorsqu’il est à quai. Un plaisancier qui quitte le port avec ses batteries pleines disposera de plus de deux heures d’autonomie sous moteur électrique avant que le moteur diesel ne se mette en marche. Autant dire que les aficionados de la navigation à la voile, pour qui le moteur n’est qu’un moyen d’entrer et de sortir du port, ne passeront plus jamais par la pompe à essence.
A en croire le groupe français, d’autres voiliers devraient bientôt être équipés de ce nouveau type de motorisation. Mais que ceux qui rêvent déjà de plages et de mers silencieuses redescendent sur terre : cette technologie n’est pour l’instant envisageable que sur les voiliers et non sur les bateaux à moteur.
http://www.reporterbleu.com/index.php?page=actu&id=65